fbpx

En complément de la version audio, retrouvez juste en-dessous la fiche critique plus détaillée à partir de laquelle j’ai réalisé cette vidéo. Bonne écoute et bonne lecture.

Avant-Propos

Salut à toi, Autrice, Auteur, Lectrice, Lecteur ou Curieux, moi c’est Big Brother ! Après un temps d’absence, me revoici pour ton plus grand plaisir.

Sache que ce que je fais dans cette critique n’a rien d’exceptionnelle :

On recrute, alors n’hésite pas à t’inscrire ou à partager. Sur ce, c’est parti !

1 • Le Scénario, le titre, le résumé : du déjà-vu plaisant

Un résumé pas assez vendeur

Tout d’abord, par rapport au contenu du livre, je trouve que le résumé dessert ton histoire. En effet, l’élément majeur, à savoir que notre héros principal est le futur héritier de ton univers, est à peine remarquable. Or, c’est la raison pour laquelle moi j’ai envie de suivre Lawrence : est-ce qu’un prince, aussi motivé soit-il, peut devenir un pirate ? Ou alors peut-être aurais-tu dû mettre l’accent sur ton univers qui lui aussi est particulier.

Pourquoi dis-je cela ? Car en lisant la quatrième de couverture, on peut se demander ce qu’il y a de particulier dans ton histoire. Pourquoi l’acheter ?

Quelques soucis de cohérences, mais dans l’ensemble ça se tient et reste bien amené

Si on regarde l’histoire dans son ensemble, je dirais qu’elle s’adresse à un public très-très jeune, malgré quelques moments un peu plus matures très pertinents. Peut-être pour du 12-15 ans, pas plus, car passé cet âge les ficelles nous sautent plus aisément aux yeux.

Cependant, si le lecteur est jeune, cela n’empêche pas qu’il ait le droit à une histoire plus cohérente. Malheureusement, dès les premières pages j’ai du mal à croire à la fugue du héros. Du peu que tu nous décrives le château, on y vient dans la deuxième partie, cela semble impossible de pouvoir s’échapper : c’est gardé, il y a des murailles, et sauter par une fenêtre signifierait la mort. Sauf que deux lignes plus tard, ton héros saute de ladite fenêtre sans rien « en faisant attention de ne pas tomber ». A quelle hauteur ? Comment a-t-il trouvé cette fenêtre, etc ? Beaucoup de questions restent en suspens et m’ont fait sortir de l’histoire, car la première action m’est inconcevable. Je ne sais pas si tu as le temps de modifier cela, mais il faudrait soit un chapitre dédié à son quotidien soit au moins quelques paragraphes qui relatent sa préparation avant son départ. Pour quoi faire ? Parce que tu nous racontes plus qu’une histoire de pirate, mais l’histoire d’un garçon qui devient un adulte et s’émancipe de ses parents. Pour avoir envie de le suivre, tu dois me faire vivre et ressentir chacune de ses aventures comme si c’était les miennes. Ainsi, tu fais aussi rêver ton lecteur.

Un peu plus loin dans le marché, un Lawrence boueux s’approche des commerçants et rentre même dans un magasin assez luxueux : personne ne lui fait une remarque du genre « tu pues » ou « tu fais fuir les clients ». D’ailleurs le dernier commerçant, le laisse rentrer avant de voir sa bourse et lui montre des objets luxueux. Sauf que Lawrence s’est grimé exprès pour avoir l’air d’un souillon : ne devrait-il pas le chasser et là Lawrence lui montre sa bourse, par exemple ? Surtout que quelques minutes après, l’aubergiste vérifiera le standing de Lawrence.

Enfin, et c’est sûrement par manque de développement de la pensée du personnage, mais il se sépare bien vite tout ce qu’il lui rappelle sa vie au château. Du peu que tu nous as dit, il n’a pas de problème avec sa famille, mais souhaite juste partir à l’aventure contre l’avis du roi. Donc il aime ses sœurs, sa mère et son père, non ? Là encore, rien à ce sujet, pas un regret.

Après si on chipote, je trouve que Lawrence n’est pas assez maniéré dans ses réactions et surpris : malheureusement, on ne connait pas sa vie au château, mais j’imagine qu’il ne sortait que très peu du cocon familial, ne s’entretenait qu’avec les membres de la cour, sa famille et ses serviteurs. Et du jour au lendemain il se retrouve dehors avec toute la plèbe. Donc, forcément il a encore ses habitudes d’avant, au moins pour un temps. Or, a plusieurs reprises, il fait des erreurs de français, se montre trop patient avec deux vieux hommes moqueurs (ils se moquent de lui pendant dix minutes, tout de même) et dans le marché il n’interroge pas les marchands sur la provenance de leur produits, etc. C’est dommage, car ça permettrait de découvrir l’univers avec lui.

Sinon, je n’ai rien à redire sur l’aspect scénario, du moins sur le fond. Les grands étapes s’enchaînent de façon logique et même si parfois il faudrait instaurer des temps morts pour mieux décrire l’environnement ou toute la psychè du héros, je n’ai eu aucune peine à suivre Lawrence. Pour cela, mets-toi dans la peau de Lawrence : tu arrives dans un pays étranger et tu as tout à apprendre. Comment réagirais-tu à la nourriture, au mode de vie, aux autochtones ?

Un bémol tout de même ?

Je vais t’embêter jusqu’au bout, mais je trouve le récit très classique, à ses débuts du moins. Les plus vieux devineront sûrement à l’avance le déroulé de l’intrigue, donc cible bien ton lectorat 😉

2 • L’univers

Un univers avec un gros potentiel, mais négligé

Etrangement, je pourrais faire le parallèle entre le traitement de ton univers et le résumé : un énorme potentiel pas du tout exploité. On amorce le récit à proximité d’un château, celui du roi de ton univers. On n’en saura jamais la taille et la manière dont on peut s’enfuir, comme dit dans la Partie1. Mais on peut mettre ça sur le fait que Lawrence veut oublier cette vie de château et que ça te laisse une marge pour raconter sous forme de flashbacks son passé.

t de ton univers et le résumé : un énorme potentiel pas du tout exploité. On amorce le récit à proximité d’un château, celui du roi de ton univers. On n’en saura jamais la taille et la manière dont on peut s’enfuir, comme dit dans la Partie1. Mais on peut mettre ça sur le fait que Lawrence veut oublier cette vie de château et que ça te laisse une marge pour raconter sous forme de flashbacks son passé.

Cependant, l’univers nouveau qui s’ouvre à nous est très intéressant sur sa forme, mais tu le décris rapidement qu’à un moment et de façon globale, puis basta. Par exemple, comment s’appelle le royaume ? Quel climat a-t-on sur l’île principale ? On ne sait même pas en quelle matière sont faites les maisons ou à quoi ressemble le port ou le bateau.

Pourtant, c’est un roman qui doit nous faire voyager et ça n’a pas été mon cas pour ces trois premiers chapitres. Par exemple, dans le marché, ça aurait été cool que les marchands promeuvent leurs fruits en disant que ça vient d’une autre île ou contrée, etc. Ça manque d’exotisme alors que de toute évidence tu as créé un univers pour ton histoire.

Heureusement, le peu que tu nous montres est solide et on y croit. De plus, lorsque tu nous explicites sa configuration, on ne peut que s’imaginer des îles toutes plus différentes les unes que les autres qui n’attendent que d’être explorées.

Mais encore une fois, n’hésite pas à prendre ton temps pour nous décrire ce monde, joue avec nos sens : tu dis à plusieurs reprises que Lawrence sent des choses, les regarde, mais tu ne nous donnes rien à nous mettre sous la dent. Je pense que tu n’aimes pas la description, car elles sont vite expédiées. Sauf qu’on en a besoin pour se figurer un minimum l’action. Et parfois, la narration se contredit elle-même à cause de cela. Par exemple, lorsque Théo fait visiter le bateau, tu dis « il lui montre la cuisine ». Mais tu ne dis rien à son sujet, à part un commentaire sur sa petite taille. Du coup, lorsque Lawrence revient après en cuisine, on ne sait où elle se situe sur le bateau, à combien on peut tenir dedans, etc. Quant au bateau en lui-même, alors qu’on est dans un univers de pirate,

Si dans les premiers chapitres ça peut passer, sur le long, ça peut empêcher l’immersion totale. Dans la partie Forme (5), je te donne des clés pour passer outre ce problème de développement d’univers.

3 • Les personnages

Des personnages principaux agréables mais attention…

Comme pour l’univers, je ne peux pas poser un avis définitif sur les personnages, car on en a vu très peu, mais je trouve que tu as l’art de rendre les personnages intéressants. Que ce soit Lawrence, Théo ou Kasyr (très beau nom d’ailleurs), pas un ne laisse indifférent. Je soupçonne d’ailleurs Théo et Kasyr d’avoir des passés très sombres derrière leurs sourire.

Bien sûr, celui qui m’a le plus plu est Lawrence. Il a ce côté enfant dans le corps d’un adulte qui le rend vraiment attachant. C’est une très bonne idée d’avoir conçu le personnage ainsi, car il va parfaitement incarner le lecteur potentiel qui grandit, se pose des questions sur le monde. Il est la parfaite incarnation de l’adolescent.

Cependant, comme je t’ai dit dans la partie scénario, j’ai trouvé à plusieurs moments le comportement de Lawrence en décalage avec ce tu nous racontes sur lui, comme une adaptation trop rapide aux choses : c’est un bourgeois élevé comme le futur roi. Même s’il n’aimait pas cette vie, il a eu une éducation, un cadre… Si je peux accepter qu’il se maquille en pauvre pour passer incognito, il ne peut pas en une journée se mettre à parler en faisant des erreurs de français, surtout sur les négations, se laisser décrédibiliser par deux ivrognes, ou encore oublier les bonnes manières à table en se servant dans l’assiette de Théo. Ces choix pourraient être pertinents si on avait davantage accès à la réflexion du personnage. Par exemple quand Théo se comporte comme un goujat avec cette serveuse, qu’en pense-t-il ? Lorsqu’il a dû se séparer de ses affaires dans l’auberge ou même quitter le port, ne devait-il pas avoir une petite pensée pour sa famille, s’interroger sur si c’était un bon choix ou pas ? Tout ça manque et fait de Lawrence un personnage soit simplet pour les moins regardants ou incohérents pour les tatillons.

Un manque d’accès aux pensées des protagonistes ?

Ce problème vient sûrement de ta technique de narration, on va y venir, mais aussi du fait que tu penses que tes lecteurs connaissent aussi bien que toi ton héros lorsque tu écris. Je m’explique : en tant qu’écrivain, ta vie avec tes personnages a commencé bien avant ce livre. Tu as imaginé chaque visage, chaque aventure, chaque histoire et tu ne nous livres dans ce roman qu’un bout de tout ce que tu sais d’eux. Résultat, puisque tu écris ton roman du point de vue de Lawrence et réfléchis à ses actions, tu ne couches sur le papier que ses gestes, mais pas ce à quoi il pense, aspire, rêve, avant ou pendant ses mouvements. Comment résoudre cela ? Mets-toi à la place de ton héros : ne réfléchis-tu pas avant de prendre une décision, ou après ? N’as-tu jamais des remords ou des moments d’introspection dans ton lit avant de dormir ?

J’avoue avoir cherché des tutos « comment bien retranscrire les pensées ses personnages », mais n’ai pas trouvé mieux que ce court article de Envie d’Ecrire.

Des interactions pertinentes et animées

Si j’avais un autre point à rajouter, ça serait que je trouve très intéressantes les interactions sur le navire entre Lawrence et les différents pirates et on a vraiment des passages parfaits à mon sens : le moment où les autres marins font des allusions sexuelles, très bien trouvé, ou encore lorsque Kasyr lui plonge les mains dans l’eau de mer comme si la réalité le giflait : il est sur un bateau et devra se battre pour conserver sa place. Un mystère demeure pour moi : est-ce un bateau pirate et si oui Lawrence s’en doute-il ? Histoire à suivre.

4 • Le fond

Un terreau fertile en messages et thématiques

Pirate’s Soul est un roman initiatique. Dans celui-ci, on suit un ou plusieurs héros grandir au travers des épreuves pour enfin devenir des adultes ou même régresser. Mais chaque instant vécu par tes personnages devient une potentielle leçon pour tes jeunes lecteurs, oui j’insiste. En te lisant, je n’ai pas pu m’empêcher de penser à la Planète aux Trésors. Dans ce Disney, réinterprétation d’un roman, si tu ne connais pas, on suit Jim, un garçon trop téméraire pour continuer de vivre avec sa mère veuve dans leur petite auberge. Quand l’occasion se présente, il embarque sur un navire à la recherche d’une île aux trésors. Dans ce dessin animé, comme dans ton roman on évoque la figure paternelle : celui de Jim est mort, celui de Lawrence semble trop présent, mais incapable de comprendre son fils puisqu’il s’est enfui. Et dès sa première nuit sur l’Ignis, Kasyr s’occupe du mieux qu’il peut de notre jeune prince. Je ne sais pas si tu as prévu d’en parler, mais je trouve ça plus que pertinent de traiter la relation enfant-parent, surtout vis-à-vis du père, car sur l’Ignis il n’y a que des Hommes qui vont influencer en bien ou mal le jeune homme.

Les thèmes les plus évidents sont ceux du voyage et de la liberté (One Piece ?). Tout comme Lawrence, on va découvrir tout un monde nouveau avec ses merveilles et ses dangers en quittant les quatre murs de l’innocence préservés par le cocon familial. Mais à nouveau, ils ne seront pertinents que si tu nourris ton lecteur avec des décors dépaysants et joues un maximum avec nos sens pour nous faire vivre à deux cents pour cent ce voyage. Pour cela, je te renvoie à la partie univers.

Et si on allait plus loin ?

Mais n’est-ce pas déjà-vu ? Et si on allait plus loin ? De quoi pourrait bien parler Pirate’s Soul en dehors du voyage ? Pourquoi pas de la place de l’homme (ou du masculin) ? En effet, dès le début du récit on a le droit à plusieurs figures masculines, positives comme négatives. Et entre elles se trouve le jeune candide. Comme Rastignac dans Le Père Goriot, Lawrence pourrait se chercher un ou plusieurs modèles de père pour devenir l’homme qu’il rêve d’être. Et si tu rends ces modèles ambivalents, avec une part d’ombre et de lumière, une question demeurera entière tout au long du récit : comment va finir Lawrence ? Un homme sans cœur ou au contraire un héros au cœur pur ? Il est à âge charnier et sous la responsabilité d’hommes qui le saoulent dès le premier soir et l’amènent loin de son château où il était en haut de l’échelle sociale. Va-t-il réussir à se faire respecter et gravir les échelons ? Comment ? A quel prix ?

D’ailleurs, je me suis rendu compte en faisant ma critique que deux mots vont caractériser Lawrence dans ton roman : pirate et prince. Belle symbolique, puis que les deux termes commencent et finissent par la même lettre, mais tout les oppose. Et au milieu, quelle voie va suivre notre héros ?

Encore une fois, ce ne sont que des pistes de réflexion. Ça se trouve je suis totalement passé à côté de ton roman ahah. Libre à toi d’ignorer ces quelques paragraphes.

5 • La forme

Place à la partie qui fâche : le style. Pourquoi fâche-t-elle ? Car à cause d’elle j’ai failli arrêter ma lecture dès le chapitre premier. Mais heureusement tout se corrige et j’espère que ton correcteur et ton bêta-lecteur t’ont remonté ces points, car ils gâchent vraiment tout.

Une narration trop monotone

Si sur le fond, l’histoire est plaisante à suivre. Malheureusement ton style manque de peps ou de moments qui accrochent. A quelques scènes près qui sont très bonnes, tu décris les décors, les interactions et surtout les actions clés, comme le départ de l’Ignis du port, de la même façon. A plusieurs reprises, des événements qui mériteraient des paragraphes à eux tous seuls, un dialogue ou plus de développement sont résumés en quelques mots en milieu de paragraphe. Par moment, ce manque de rythme m’a souvent donné l’impression qu’il ne se passait pas grand-chose, ce qui est faux. Pour résoudre ce problème, il faut que tu reprennes ta façon de construire tes chapitres et te demandent quels sont les événements clés de ceux-ci. Mon premier exemple est bien évidemment la fuite du palais : trop rapide, sans émotion, on y croit à peine.

Attention : un enchaînement d’actions sans pause n’est pas forcément la solution à la monotonie d’un texte. Une très belle description peut aussi très bien faire l’affaire, en plus d’amener un changement de rythme au récit.

Tu dis, mais ne montres pas (show don’t tell)

Pour faire suite à ta narration, je me devais de souligner ce point : tu dis beaucoup de choses, mais en tant que lecteur on ne les voit pas, ne les ressent pas. Par exemple, dans le marché de la ville (non décrite, cf Partie Univers), tu diras à plusieurs reprise que le fugueur sent des choses ou touche des objets. Ok : quelles odeurs ? Quelles sensations cela lui procure ? Plus loin, tu diras qu’après avoir nettoyé le pont il est épuisé. Ok, mais quel impact ça a sur sa démarche ? Ses mains ? Ou même sur son envie de rester à bord ? Était-ce ce qu’il espérait de la vie sur un bateau ? En tant que lecteur, on a besoin du ressenti du protagoniste pour s’identifier à lui.

L’usage abusif du gérondif ou des phrases très longues

Autre erreur de débutant, que j’ai aussi longtemps faite car je trouvais ça beau : conjuguer à tout va mes verbes au gérondif. En faisant, en mangeant, en marchant, etc. Même si ça semble beau à l’oreille, c’est trompeur. Tu écris par exemple : « Tournant à l’angle d’une ruelle pour quitter la rue principale, Lawrence profita de ne plus être dans le champ de vision du garde, ou d’une quelconque autre personne qui aurait pu l’observer, pour s’adosser au mur, reprenant son souffle tout en calmant son cœur avant de sortir une sorte de gourde en cuir de son sac, se rendant ainsi compte que ses mains et ses jambes tremblaient à cause de l’adrénaline un peu trop forte pour son corps. »

Ça alourdit le texte alors que ce sont des actions rapides (on revient sur la première critique). Pour éliminer ces gérondif, pas le choix :

  1. Changer les tournures de phrases pour les mettre à la forme active
  2. Découpe davantage tes phrases pour qu’elle soit plus courte
  3. Lis et améliore toujours plus ton vocabulaire

L’absence de verbe de diction dans tes dialogues

J’ai été surpris en te lisant, mais malgré la qualité de certains dialogues (l’échange entre Lawrence et le policier avec l’affiche, notamment) j’ai remarqué que tu n’indiquais jamais la diction (crier, parler, hurler, chuchoter). On a presque l’impression d’avoir des pièces de théâtre. A nouveau, ça nous empêche d’entrer totalement dans le récit par moment, surtout quand plusieurs verbes sont possibles.

Les répétitions (et quelques fautes à corriger)

Encore un petit élément très simple à corriger avec un bon dictionnaire de synonymes en ligne : les répétitions. C’est souvent le cas lors des premiers jets. Mais pour la version finale essaye d’en éliminer un maximum, surtout dans les mêmes paragraphes : le lecteur aura moins l’impression de redondance, comme ça a été souvent le cas au début.

Conclusion

Laisse-nous rentrer dans ton monde

Je tiens tout de même à signaler que si ces remarques sont valables pour les deux premiers chapitres, le troisième est nettement mieux écrit et j’ose espérer que ça va crescendo puisque tu m’as dit qu’ils étaient très vieux et que tu les as réécrits.

En dernier retour, je dirai : prends ton temps pour peindre ton monde. Même si la description ça semble ennuyeux et tout ce que tu veux, ça sert à la construction d’un récit et à la suspension consentie d’incrédulité (on dira l’immersion pour simplifier haha)

Encore une fois, je ne sais pas si ces retours tardifs te serviront puisque tu as déjà fait imprimer ton ouvrage, mais ils pourront toujours te servir pour de futurs projets. En tout cas, je trouve ça cool que l’Ulule ait marché : c’est rare pour les prochains de livres. Je ne sais pas encore si j’irais à la Japan Expo, même si c’est à côté de chez moi, mais si c’est le cas, je serai ravi de venir à ta rencontre pour peut-être t’interviewer pour la chaîne.

Merci encore cette lecture qui m’a rappelé mon manga préféré et mon deuxième Disney favori et bonne continuation.

Sache que ce que je fais dans cette critique n’a rien d’exceptionnel :

On recrute, alors n’hésite pas à t’inscrire ou à partager. Que la Plume soit avec Toi !


0 commentaire

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

24 ÷ = four