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En complément de la version audio, retrouvez juste en-dessous la fiche critique plus détaillée à partir de laquelle j’ai réalisé cette vidéo. Bonne écoute et bonne lecture.

Avant-Propos

Salut à toi, Autrice, Auteur, Lectrice, Lecteur ou Curieux, moi c’est Big Brother ! Après un temps d’absence, me revoici pour ton plus grand plaisir.

Sache que ce que je fais dans cette critique n’a rien d’exceptionnelle :

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pencil - critique - correction -scenario

1 • Un projet peaufiné dans les moindres détails

Un résumé qui pourrait gagner en efficacité, car trop « prologue »

On conseille généralement un résumé d’avoir 1500 caractères maximum, mais je trouve qu’il y a des éléments que l’on peut enlever ou simplifier dans le tien comme : « Ce fut en ces temps, où opulence et faste se disputaient férocement éclat et gloire, qu’apparurent, un triste jour, de noirs augures. » ou « frère de l’infirme suzerain de l’Empire du Lac ».

Le résumé ne doit pas me donner trop de détails, mais éveiller ma curiosité. Là, dès le début j’ai eu l’impression que tu voulais m’impressionner avec de belles et longues phrases (ou faire fuir les plus frileux, attention !) et pas me résumer ton histoire.

Tu veux un résumé efficace ? Parle de l’élément déclencheur de ton roman ? Le plus pur des princes dans ce monde de perfides était formé par le meilleur des instructeurs, mais est tué. Si sa mort émeut tout le monde, elle sera la flamme qui fera peut-être exploser le royaume. A moins qu’Ilède trouve un héritier digne de reprendre la couronne et faire perdurer les valeurs de la maison. Peu importe qu’après il y ait 50 sous intrigues, va au plus simple, sans métaphore, et raconte-moi l’intrigue principale le plus simplement possible, surtout qu’elle est intéressante !

Une histoire complexe maîtrisée de bout en bout

Franchement, tu n’as pas choisi la forme la plus simple d’histoire pour un primo-roman : un roman avec plusieurs points de vue et plusieurs localités. On pourrait s’attendre à ce qu’une intrigue soit moins prenante ou qu’un personnage ne nous intéresse pas. C’est le contraire : tout s’imbrique et j’ai particulièrement apprécié les techniques quasi cinématographiques que tu utilises pour faire des clins d’œil au lecteur. On n’est pas sur un suivi plat et parfaitement chronologique des protagonistes : je pense particulièrement au chapitre 3 qui se passe après une ellipse dans un contexte bien particulier où on est aussi perdu que le prisonnier de Magel. Que s’est-il passé depuis la mort d’Heryl ? Pourquoi est-il ici ? L’autre fois c’était au chapitre 5 lorsqu’Ilède soutient que Januda est enceinte. On voit le piège du scénario se refermer sur lui et on veut juste lui crier de se réveiller.

Mais revenons sur chacun les chapitres, juste d’un point de vue scénaristique.

  • Chapitre un : le choc

Je parle de la fin, mais le chapitre le plus surprenant est le premier : tout va bien, trop bien et la fin d’Heryl arrive. Quel choc alors qu’on vient à peine de s’attacher à lui et qu’on s’attend à ce qu’il soit le héros. Je reviens dans la partie Personnages sur ta gestion des personnages, mais c’est du génie. Pour conserver ce choc, je pense que tu devrais écrire le résumer en mettant Heryl au premier plan, sans dire qu’il va mourir. Ainsi le lecteur s’attendra à le suivre jusqu’à la couronne… et non.

  • Chapitre deux : à lire deux fois/la grande comédie

Ce chapitre est l’illustration même de la perfidie : qui pleure vraiment ? Qui rit en cape ? Si c’est lui qui lance réellement l’intrigue de la course à la couronne, je conseillerais aux lecteurs de le relire une fois le roman fini, avec en tête ce que pense et fomente chaque personne présente à cet enterrement. Une grande comédie qui ne prend son sens qu’à mesure que l’on découvre les personnages.

Un très très bon deuxième chapitre qui vient relancer les dés pour le total inconnu. Mais je trouve cette règle des élections absurdes si le but est de maintenir la paix, d’autant plus que dans le même chapitre, juste quelques lignes après tu parles de guerre politique. Donc quand Ilède présente ces élections, peut-être faudrait-il nuancer son propos « ce système devait permettre la paix » ou « devrait ».

  • Chapitre trois : la loyale perfidie en action

Mon chapitre favori est le troisième. En soit, il ne s’y passe rien d’incroyable, mais Magel incarne tellement le titre de ton roman et donc son message. En quelques lignes il m’a captivé.

De même, tu construis à la fois l’univers, l’intrigue et les personnages, même si je trouve que parfois tu veux mettre en avant tout à la fois. Typiquement, a-t-on besoin de connaître toute la vie des exécuteurs de Magel ? Ou la couleur du caparaçon du cheval de Vauxdebois ?

Tous ces détails prouvent la maîtrise que tu as de ton univers et de chacun de tes personnages, mais on est au début de l’histoire et on vient de poser le premier pied dans ton univers. Je ne pense pas que ça soit pertinent de mettre en avant tous ces éléments et que ça peut polluer la lecture des plus sensibles.

  • Chapitre quatre : une transition longuette

Un chapitre moins percutant que le précédent. Je trouve qu’il y a quelques longueurs, notamment avec l’auberge. Après le personnage de Janura est intéressant et nous permet de nous remettre dans le contexte, là où Magel et Vauxdesbois apportaient de nouveaux éléments à assimiler et donc de nouvelles questions. Un bon chapitre de transition mais qui pourrait aller davantage droit au but par moments. Mais j’en parle juste après.

  • Chapitre cinq : le chapitre qu’il faut faire lire

Un chapitre dans un lieu clos où tu n’avais qu’un seul moyen de captiver ton lecteur : les dialogues. Et c’est réussi. J’ai beaucoup aimé ce chapitre, même si j’avoue avoir été déçu par le messager d’Emeraude. Je m’attendais à ce qu’il ait un signe physique particulier, mais, en soit, ce n’est pas important.

C’est un bon chapitre qui met fin, j’espère, à la présentation de l’univers et des enjeux pour nous amener réellement dans les péripéties, car on a eu de nombreuses redites en termes d’informations. Ceci prouve que tu as conscience du temps nécessaire aux lecteurs pour tout assimiler.

Quant à la fin, c’est le coup final pour le lancement de la course au trône. Si après celui-ci le lecteur n’accroche pas, je pense qu’il peut arrêter sa lecture, car tu y as concentré tout ce qui fait l’intérêt de ton univers, ses enjeux et ses thématiques clés. Chez moi, ça a totalement marché.

Si je devais juste regarder l’aspect scénaristique, je pourrais parler d’un sans faute, malgré le ventre mou du chapitre 4, mais je suis obligé de t’avertir sur ces éléments parasites dans ta narration.

Quelques éléments parasites dans la narration

Tu n’écris pas un roman, tu racontes une histoire. Tu dois te dire que c’est pareil, mais non : quand tu racontes une histoire, tu passes sous silence certains éléments et mets en exergue d’autres. Ce qui signifie qu’il y a forcément un gap entre le travail préparatoire que tu as réalisé, la réalité de ton univers et enfin ce que tu dois donner à lire au lecteur. Si ça passe par une narration parfois un peu trop insistante dans le premier chapitre, dans des chapitres peu fournis en contenu comme les chapitres 3 ou 4, on finit parfois avec beaucoup d’infos pas du tout utiles qui nous sortent de la scène.

Voici un exemple : on est en pleine scène de torture avec Magel et d’un coup, juste parce qu’il s’adresse à un de ses exécuteurs, on fait une pause pour s’intéresser à leur histoire personnelle. Pourquoi tant de détails ? Sont-ils clés pour le récit ? D’autant plus qu’on est dans la tête de Magel à ce moment-là, donc est-ce logique qu’il se refasse toute l’histoire de ses petites mains pendant le travail ?

Un autre ça serait au chapitre 4 où on s’attarde sur une auberge ou tout un décor, alors que la logique scénaristique voudrait qu’on n’ait qu’une description succincte car tout ce qu’on voit dégoûte Janura. Et encore une fois, on finit par quitter les lieux, donc pourquoi passer autant de temps dessus ?

La raison pour moi est claire : tu as beaucoup travaillé en amont de ton roman et tu as envie de tout montrer, tout dire, mais on ne lit pas un roman on lit une histoire. Tu ne recraches pas tes fiches personnages et univers, mais me délivre l’histoire que tu as conçue avec ces éléments. Pose-toi toujours la question « le lecteur a-t-il besoin de ces informations ? ».

Gestion de la temporalité et d’une fresque de personnages, une vraie prise de risque

Je ne peux pas finir sur une note négative car j’ai vraiment aimé ma lecture. Tu as fait un travail remarquable dans la gestion de tous ces personnages et la temporalité des événements. J’avoue avoir cru que le chapitre 3 se déroulait un an après la mort d’Heryl, ce qui aurait pu être un bon moyen de vraiment relancer les dés, mais plus tard j’ai eu confirmation que non. Bon travail !

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2 • Univers : Ne pas confondre riche et complexe

Un univers à l’image du reste : travaillé, détaillé, cohérent, crédible…

Tout est dans le titre. J’ai retrouvé ce que j’aime dans les romans de fantasy et j’ai voyagé. Le vocabulaire, les cartes et les noms des personnages aidant, je n’ai jamais douté de la crédibilité de l’univers. Tout est pensé, détaillé et cohérent. Les cartes comme les noms des maisons sont recherchés, même si je ne suis pas sûr que tous ces éléments ont leur place au début. Pourquoi ?

Plus tu mets de pages entre la couverture et le texte plus tu réduis le temps que va passer le lecteur à feuilleter les premières pages de texte et voir s’il apprécie ou pas le roman. Je mettrais la liste des personnages à la fin, surtout que tu dis qu’on n’est pas obligé de lire le glossaire.

De même pour le lexique, généralement ça se trouve à la fin, car ça peut faire peur : imagine le message que ça envoie ! Mon texte est tellement complexe que, tiens, voici un lexique pour tout comprendre (haha). Mais tout ceci vient alimenter ma crainte déjà soulevée dans la première partie de ma critique :

…mais trop généreux par moments pour un seul projet

Tu as du contenu, beaucoup de contenu. Et tu veux tout donner, tout montrer au lecteur, mais encore une fois ça serait oublié le but de ton roman : raconter une histoire. Je sais que c’est frustrant, mais si tu ne penses pas au lecteur en écrivant, il va se sentir léser et arrêter de te lire. A toi de faire la part des choses entre ce que tu dois raconter et ce que tu as créé.

Et puis si tu donnes tout, que restera-t-il si tu décides d’écrire d’autres œuvres dans le même univers ? Je te laisse sur cette allusion à un univers partagé.

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3 • Des Personnages ou des humains ?

Un roman aux personnages solides,

Je vais me répéter, mais je n’ai pas trouvé un seul personnage de trop, peu crédible ou hors sujet : même le chevalier qui accompagne Janura devient intéressant en quelques lignes. Je ne connais pas ton secret, mais tu as dressé en quelques pages une cour de personnages qu’on pourrait tous désigner comme héros. D’ailleurs, qui est le héros de ton roman ? Ilède ? Janura ? Magel ? Heryl ? A la manière d’un Game of Thrones ou de la saga Rougon-Macquart du maître Zola, on ne suit pas un personnage, mais la Cour et à l’intérieur les individus qui la composent ou la décomposent.

Pas attachants mais fascinants

Si je trouve Ilède peu intéressant car on connait les développements possibles de ce genre de personnage, Magel m’a fasciné. Dans son physique comme dans sa psyché, il incarne à merveille la loyale perfidie, soit le thème principal du roman, mais aussi, dans un sens, ce que sera le lecteur à la fin de cette œuvre : brisé par la violence de la vie dans le Royaume du Lac et obligé de croire que la seule manière d’avoir un semblant de vie ou de survie est d’adopter leur modèle de jungle sociale. Ou mourir.

Franchement, si tu devais écrire un spin-off, je le veux en héros.

Tout en symboliques

J’en ai déjà parlé tout au long de cette critique, mais chaque personne représente à sa manière soit la perfidie, soit la loyauté ou dans le pire des cas un mix des deux. Au centre de tout cela, Ilède est celui qui va intéresser les lecteurs : gardera-t-il sa loyauté à sa Foi, à sa Maison et dans ses Valeurs à en mourir ? Ou pour maintenir la stabilité du royaume acceptera-t-il finalement le trône ?

Qu’on prend plaisir à voir évoluer et échanger

Ce qui nous amène à mes moments favoris : les dialogues. On se rend alors compte qu’Herlaine est l’opposée de Janura, bien qu’elle soit amenée à tenir le même rôle. Ilède l’opposé de son frère et qui se questionne sur comment tout ceci va finir. S’en oublier Magel qui n’attend qu’une occasion pour couper la tête de ceux à cause de qui il a perdu sa jambe et tout intérêt pour la cour. Individuellement, ils sont solides et on aime les découvrir, quand ils s’affrontent ou s’allient, on les croirait humains tant ils vivent et croient en eux. Pour cela, je me base surtout sur le chapitre 5 où on voit toutes les parties prenantes, avec au milieu bien évidement un Ilède dépassé.

Attention encore une fois à les laisser à leur place : même si on prend plaisir à les voir, ils ne peuvent pas tous avoir la même importance et encore moins dès le début. Laisse le lecteur se familiariser avec certains puis agrandis le cercle petit à petit.

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4 • Un Roman Philosophique

J’aime la philosophie. Voilà, c’est dit. J’en ai marre de lire l’énième histoire avec la fille torturée par son passé ou l’antihéros qui aime faire le bien, mais ne veut pas trop s’attacher parce qu’il a été blessé dans son passé. Toutes ces histoires-là on les connait.

Chez Plumavitae, on s’attelle à amener les auteurs à quitter ces archétypes pour construire leurs projets sur des fondations thématiques plus profondes et atypiques.

Pourquoi je parle de philosophie, alors ? Parce qu’on pourrait prendre des passages entiers de Loyale Perfidie pour l’épreuve de baccalauréat de philosophie ou même en études supérieures. Tu t’es amusé à faire s’affronter les êtres les plus purs et les pires crapules comme dans une expérience sociale et j’ai vraiment hâte de voir comment cette lutte va se terminer. Qui des crédules candides ou des loyaux perfides vont remporter la couronne ? Vas-tu finir sur une fin ouverte ou trancher le débat ? Hâte de voir ça ! Mais voici les trois messages qui m’ont le plus marqué.

La société : une jungle civilisée

De nombreux protagonistes sont comparés à des animaux ou prennent des postures bestiales. Pourtant, ce sont des hommes. Mais justement, tous ces Hommes luttent dans une jungle avec chacun leurs atouts, tout en essayant d’apparaître les plus humains possibles aux yeux du mode. Pendant ce temps, le roi de la forêt dort.

L’intelligence la meilleure des forces

La loyauté a-t-elle un sens aujourd’hui ou est-ce pour les idiots ?

Je vais mettre ces deux notions ensemble car tout le long du roman elles ne se quittent pas : on le voit avec Ilède et le conseil ; Janura et Erina ; Magel et ses sbires… Celui qui a des valeurs fixes et ne sait pas s’adapter est un idiot. L’intelligent se fait maître dans l’art de changer de bord et que cela paraisse naturel. Dans ton roman, on pose d’ailleurs la question de la Foi. Et on se rend compte que même pour l’Inquisition, dont le leader est un alcoolique, la religion ne sert qu’à d’autres desseins. Et le seul qui croit réellement dans cet univers est insulté d’idiot : Ilède. Est-ce un message pour notre société qui a cessé de croire en Dieu, puis dans les Hommes et même en elle-même ? Que finalement, ce qui compte ce n’est pas en quoi on croit, mais que ça nous rapporte ?

Cette question de la loyauté est abordée à travers différents scopes :

  • La politique
    • La famille
    • L’amour, le mariage et tout ce qui s’en suit
    • La religion
    • Les règles et l’honneur

L’homme n’est ni tout blanc ni tout noir, ce qui compte c’est le contexte

L’être humain est complexe et paradoxal, comme le titre de ce roman. Et c’est pourtant là qu’il tire toute sa beauté. Je ne peux même pas détester Janura qui souhaite juste survivre dans un monde de brutes ou Ilède qui veut croire en l’humanité, mais devra peut-être abonner ses convictions pour sauver son héritage familial. Même la rage de Magel était avant de l’amour : ce roman nous rappelle qu’on est tous à un événement près de passer de mouton à dragon, ou un mix.

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5 • Une forme qui passe ou qui casse

« Armez-vous d’un dictionnaire »

Je pense que je mettrais clairement cet avertissement au début du roman. Ton vocabulaire est hyper recherché et parfois je me demandais même si c’était français. Mais oui ! Est-ce que ça m’a dérangé ? Non, au contraire : si je peux apprendre en lisant, je suis preneur.

Cependant, on compte de moins en moins de lecteurs comme moi. Je ferais donc lire à des bêta-lecteurs pour voir si ça les gêne ou pas.

N’hésite pas à donner des indicateurs spatiotemporels pour éviter de perdre le lecteur

Puisque l’on suit plusieurs points de vue, dans plusieurs lieux, on peut parfois se demander quand les choses ont lieu et où. Par exemple, j’ai cru un temps que le chapitre 3 se déroulait un an après le cérémonie mortuaire d’Heryl. Alors que pas du tout.

Un style dépassé qui peut vraiment déplaire

Des phrases longues, complexifiées et un vocabulaire qui demande d’aller chercher le mot pour comprendre… Le lecteur va subir une épreuve particulière en te lisant, car tu écris les romans de fantasy comme à l’ancienne. Est-ce à la mode ? Je ne pense pas, même si tout redevient toujours de saison à un moment donné, mais comme pour le vocabulaire cherche un juste milieu car ça serait dommage qu’à cause de cela les lecteurs et les éditeurs passent à côté d’un super livre

Une présentation générale professionnelle

Vraiment très peu de fautes, un glossaire et des cartes propres, tout le texte est justifié avec les bons alinéas et les tirets cadratins qu’il faut… On pourrait tabler sur du parfait à ce niveau-là.

Après je continue de penser que le glossaire aurait plus sa place à la fin, de même qu’une des deux cartes, pour réduire le nombre de pages entre la couverture et le texte à lire. Pas besoin de faire peur au lecteur (ou l’exciter) en lui donnant tout ce contenu je pense.

Conclusion : un récit qui ne plaira pas toujours, mais fonce si tu y crois

A nouveau tout est dans le titre. Même si tout se tient, le style est vraiment ce qui peut rebuter. Dans un monde où notre attention diminue, on veut des choses plus immersives et simples d’accès. Le temps des romans de fantasy avec du vocabulaire recherché est-il fini ? Non, clairement pas, surtout que Game of Thrones se cherche un successeur et qu’on se demande si Martin va écrire la fin.

Mais si tu ne cherches pas à davantage plaire au lecteur avant toi, sans prostituer ton œuvre, on s’entend, ça va en freiner plus d’un habitué à lire du français un peu plus courant. D’autres, comme moi, joueront le jeu de devoir déchiffrer une partie du texte, car l’histoire vaut le coup.

Je te dirai la même chose que dans mon mail : j’aime beaucoup et même si je ne sais si tu seras un jour édité, si tu as besoin d’aide je ferai de mon mieux pour cela, alors n’hésite pas.

Que la Plume soit avec toi !

Kev’Angi, le Tyran

Sache que ce que je fais dans cette critique n’a rien d’exceptionnel :

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Bonne écouet bonne lecture.


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