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Le Plan : sujet polémique

Bon, vous avez vu le titre : on rentre dans un sujet polémique. J’ai eu cette idée d’article en écoutant une énième vidéo de conseils anti-page blanche. Le premier conseil donné par l’auteurice en herbe était « faites un plan afin de poser votre roman et cela va débloquer votre imagination ». Autrefois, j’aurais foncé tête baissée et aurais fait comme dit. Mais aujourd’hui, avec le recul et maintes discussions avec différent·e·s auteurices, je peux le dire : pour vaincre la page blanche, la solution n’est pas le plan. En fait, le plan n’est que la conséquence de la réelle solution que vous devez mettre en place.

Mais du coup, c’est quoi la solution contre la page blanche ?

Disclaimer : je donne ce conseil en tant que personne n’ayant jamais eu de page blanche, veuillez m’excuser.

Pour moi, c’est simple : c’est en réfléchissant aux éléments constitutifs de mon roman que je vais devoir et pouvoir faire un plan pour le mettre à plat et ainsi être inspiré. En effet, si vous aviez une rédaction à faire que feriez-vous en premier lieu pour en venir à bout ?

  • Un plan détaillé
  • Une problématique

Personnellement, on m’a toujours appris à d’abord chercher une problématique avant un plan. Pourquoi ? Car la réponse ne peut être correcte sans question. Et tout comme il n’est pas logique de chercher à faire le plan de sa rédaction et de l’écrire sans problématique, il faut qu’en amont vous réfléchissiez aux thèmes, sous-thèmes et messages que vous souhaitez évoquer dans votre roman. Alors, le plan viendra naturellement.

Hors sujet : définir l’importance d’une scène

J’ai eu cette discussion avec une auteure de romance gay qui avait peur que mon regard soit biaisé, car c’est rare les hommes qui aiment ce genre de romans. J’ai été honnête avec elle : je n’aime pas ce genre. Mais lorsque l’on critique une œuvre, on ne regarde pas à ce qu’on aime en premier lieu. Ce qui nous importe chez Plumavitae, c’est de comprendre, analyser et améliorer le travail fait par l’auteur. Je lui ai dont dit ceci : « [OK,] il y a une scène de sexe, mais elle apporte quoi au lecteur ou à quoi sert-elle dans l’histoire ? Et même à travers cette relation, qu’est-ce que tu veux raconter ? Quels messages tu veux laisser au lecteur ? Si tu sais où tu vas, après tu pourras tracer ton chemin. »

A ce moment-là, je l’ai rassurée car elle sait que je vais adopter un regard critique et non-sentimental : qu’on aime ou pas un genre, si une scène est inutile pour l’intrigue, le développement des personnages ou de messages, elle est inutile. Par exemple, si on veut me parler de la faim dans le monde et qu’on a en plein milieu du récit une scène de sexe forcé, en tant que lecteur je le sentirai. Pourquoi ? Car quand on ne sait pas ce qu’on veut raconter, on meuble avec ce qu’on pense qui plaira aux lecteurs. Un peu comme lorsqu’on n’a plus d’idées pour sa copie d’histoire et qu’on comble les trous avec de longues et belles phrases qui racontent toutes la même chose.

En conclusion, que devez-vous retenir de ce QDA ?

Si vous avez un cas de page blanche cela signifie que les éléments constitutifs de votre roman n’ont pas été assez développés. Des personnes ou un scénario vides, on finit toujours par le sentir. Encore, une fois si vous savez d’où vous venez (les thèmes/messages de départ) et où vous voulez aller (quelle conclusion et ouverture je veux obtenir à la fin), le reste viendra presque tout (le développement).

 

Sur ce, je te laisse : j’ai un univers littéraire à sauver !  Donne-nous ton avis en commentaire et que la Plume soit avec toi !

Tu veux aller plus loin ?

Deux solutions : demande-nous une critique de ton œuvre sur le site ou alors rends-toi sur notre chaîne Youtube ! Il y a des cas pratiques et des conseils !


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